Des habitudes alimentaires à respecter
(source : Haras nationaux)
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Son appareil digestif est adapté à ce mode d’alimentation et il faut bien prendre en compte ses particularités lorsque l’on construit sa ration quotidienne au risque d’encourir des problèmes de santé.
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Son estomac est relativement petit, adapté à de petites quantités ingérées à chaque repas, plusieurs fois dans la journée. Le cheval n’est pas un ruminant, il n’avale ses aliments qu’après les avoir soigneusement mâchés et humidifiés grâce à une production abondante de salive.
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La distribution de repas volumineux engendre une digestion incomplète dans son estomac et son intestin grêle, ainsi que des afflux importants dans son gros intestin pouvant être la cause de coliques. L’absence de consommation d’aliment pendant une longue période de la journée entraîne une acidification de l’estomac qui contribue à la genèse d’ulcères de l’estomac, potentiellement très douloureux.
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Respecter la digestion de son cheval, c’est lui distribuer des repas réguliers, à horaires fixes, au minimum fractionné en trois repas par jour, ce qui permet d’assurer une consommation répartie dans la journée et une partie de la nuit. Ceci est notamment important pour les aliments concentrés, particulièrement les céréales, qui apportées en repas trop volumineux, se trouvent poussées dans le gros intestin où leur fermentation est la cause de coliques très douloureuses.
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Un cheval peut devenir anxieux ou stressé si les repas sont trop espacés. Il est également au mieux de sa forme lorsqu'il est nourri à horaire régulier, les chevaux sont en effet des créatures d'habitudes, qui deviennent facilement perturbés par des changements dans leur routine.
Des nourrisseurs automatiques qui satisfont au rythme naturel de l'alimentaition des chevaux en fractionnant la ration jusqu'à 80 fois, de jour comme de nuit.